Le goût de la liberté

Par Ndeye
Étymologiquement, le mot femme vient du latin fēmĭna qui signifie femelle, celle qui procrée, mais elle est bien plus que cela. Célébrée depuis la nuit des temps, la femme a depuis toujours été valorisée dans ses rôles traditionnels de mère et d’aimante. En effet, le système patriarcal la plaçait dans une position de subordination face à l’homme alors qu’elle est bien plus que cela.
Voici, jadis, un adage bien populaire et socialement acceptable : fais-toi belle et tais-toi ! Réduite au silence, sa voix était quasi inexistante dans bien des sociétés dans le monde, mais que s’est-il finalement passé ? La femme a-t-elle pris soudainement conscience de sa force et de son potentiel ou les hommes se sont-ils finalement rendu compte de l’être sublime qu’elle était ? Lui ont-ils découvert de nouveaux talents ?
En fait, c’est la femme qui a dû se battre contre vents et marées pour défier le monde, pour dire qu’elle en avait assez et qu’elle en voulait plus, que la part qui lui fût réservée ne lui suffisait plus. Ainsi, de fil en aiguille, de batailles en batailles, elle se faisait respecter, elle prenait confiance en elle et s’affirmait davantage.
En plus d’avoir obtenu le droit de vote, elle voulait occuper les mêmes emplois que les hommes, car elle se savait capable. Elle avait goûté à la liberté et l’appétit venant en mangeant, elle se disait tient ! J’ai également le droit aux mêmes salaires que les hommes ; le droit à l’égalité, pourquoi pas ?
Libérée de sa cage, tel un albatros captif, elle s’envolait encore et encore, toujours plus loin, toujours plus haut, toujours plus forte et la voilà qui avait pris sa place dans le ciel et n’avait nullement l’intention de se laisser faire à nouveau.
Elle était certes aux aguets, mais, elle voulait aussi revenir sur terre pour faire fleurir le message de la liberté et exhiber la béatitude dans laquelle elle nageait. Elle était épanouie et éblouissante, qui ne voulait pas d’elle comme alliée ? Elle avait désormais un plus, elle avait entendu le message des dieux. Cette femme forte, c’est toi, c’est moi, c’est n’importe qui, qui lirait ce texte.
Ndeye