En cas de panique


COMPOSEZ LE 911 OU
1-866-APPELLE (Crise suicidaire)
Conseils pratiques en cas de crise :

À PRIVILÉGIER :

  • Efforcez-vous de demeurer le plus calme possible.
  • Éliminez les sources potentielles de distraction ; éteignez la radio, la télévision, etc.
  • Demandez aux autres personnes présentes de sortir, au besoin. Jamais plus d’une personne à la fois ne devrait parler à la personne en crise. Dites, par exemple : « Viens t’asseoir et explique-moi ce qui se passe » ou « Assieds-toi et calme-toi ». Exprimez-vous clairement, calmement et sur un ton normal.
  • Commentez les comportements que vous observez : « Tu as peur, tu es fâché, tu es confus. Dis-moi de quoi tu as peur, etc. »
  • Évitez les affirmations paternalistes faites sur un ton autoritaire telles que : « Tu te comportes comme un enfant » ou « Tu vas faire ce que je te dis, ma fille ».
  • Répétez vos questions ou vos affirmations, au besoin, en utilisant chaque fois les mêmes mots. Ne reformulez pas votre question dans l’espoir de la rendre plus facile à comprendre.
  • Faites en sorte que votre proche sente que son « espace vital » n’est pas menacé. Ne vous tenez pas au-dessus ou trop près de lui.
  • Comprenez qu’une attitude trop émotive de votre part risque d’amplifier l’état d’excitation dans lequel il est plongé.

À ÉVITER :

  • Ne criez pas. Si vote proche semble ne pas vous écouter, c’est peut-être parce qu’il entend d’autres « voix » plus fortes.
  • Ne le critiquez pas. Vous ne pouvez plus discuter rationnellement avec lui au point où il en est.
  • Ne le forcez pas à mettre ses menaces à exécution.
  • Évitez les contacts visuels prolongés.
  • Ne bloquez pas la sortie et ne discutez pas avec d’autres personnes de ce qu’il convient de faire.
  • Il est nettement préférable que votre proche accepte de vous accompagner à l’hôpital de son plein gré, si cela est possible. Si vous craignez qu’il refuse, demandez à un ami d’essayer de le convaincre.
  • Certaines personnes ont affirmé avoir connu du succès en offrant un choix à leur proche : « Veux-tu venir à l’hôpital avec moi, ou préfères-tu y aller avec Jean ? » Une telle approche peut atténuer le sentiment d’impuissance ressenti par la personne. Tout choix, quelle que soit son importance, lui donne l’impression qu’il maîtrise partiellement la situation extrêmement difficile dans laquelle il se trouve.
  • Les personnes qui vivent un épisode psychotique peuvent parfois être violentes. Si c’est le cas, vous n’aurez pas le temps de lui parler calmement ni de téléphoner au médecin ou au psychiatre afin d’obtenir des conseils. Sa perception du réel étant altérée, votre proche pourrait croire à ses hallucinations et fracasser une vitre, par exemple. Il pourrait menacer de s’infliger des blessures, de vous faire du mal ou de causer des dommages matériels. En pareilles circonstances, vous devrez prendre toutes les précautions voulues pour assurer votre protection et celle des autres (y compris de votre proche).
  • La meilleure chose à faire pourrait être d’évacuer les lieux et d’obtenir de l’aide en contactant les policiers. Il pourrait être imprudent de tenter de conduire votre proche à l’hôpital.

Source : www.santepublique.gc.ca