Troubles du spectre de la schizophrénie et les autres troubles psychotiques

Une maladie qui affecte la pensée, la vie émotionnelle et la réalité extérieure
La schizophrénie est une maladie qui affecte la pensée, la vie émotionnelle et la réalité extérieure, comme les perceptions ou les comportements des personnes qui vivent avec l’affection. Une personne vivant avec la schizophrénie peut :
- Éprouver des difficultés à établir un contact avec son entourage ;
- Être envahie par des idées et des impressions étranges ;
- Avoir l’impression d’entendre des voix qui, bien que n’existant pas réellement, font partie de sa réalité ;
- Être prisonnière de ses hallucinations et de son délire ;
- Avoir une perception de soi partiellement, voire totalement altérée ;
- Avoir beaucoup de difficulté à distinguer le réel de ce qui ne l’est pas ;
- Avoir la conviction que certaines personnes lui veulent du mal ;
- Se replier sur elle-même et se comporter d’une façon bizarre ou imprévisible ;
- Se désintéresser de nombreuses choses : habillement, ménage, hygiène corporelle, gestion des biens ;
- Avoir des réactions émotionnelles étranges et incongrues ;
- Percevoir son entourage comme hostile ;
- Ressentir une insécurité permanente.
La schizophrénie débute souvent par de l’anxiété, une tendance à l’isolement, de l’indifférence à l’égard d’autrui, l’hypersensibilité et le délire de persécution. La maladie peut faire son apparition très rapidement comme elle peut être très latente.
La schizophrénie peut se catégoriser selon 2 phases distinctes :
Les autres troubles psychotiques apparentés à la schizophrénie
Symptômes ou comportements des personnes vivant avec des troubles de la personnalité
Les symptômes positifs sont des manifestations qui s’ajoutent aux fonctions habituelles d’un individu et à ses pensées.
Symptômes Hallucinations
Perceptions fausses et inexactitudes qui affectent les sens de la personne
Délires
Idées fausses ou interprétations erronées des événements et de leur signification
Langage incohérent
Langage non compris par l’entourage, phrases illogiques, propos sans but, passe d’un sujet à un autre avec un rythme accéléré
Préoccupations
Idées fixes qui ne sont pas nécessairement fausses, mais amplifiées
Comportement violent et agressif
Pas vraiment un symptôme, se manifeste au même moment que les hallucinations, le délire, les préoccupations et la confusion
Agitation
Pas vraiment un symptôme, se manifeste en même temps que les autres symptômes positifs, découle de la crainte induite par ceux-ci
Tremblements des jambes, besoin de faire les cent pas, tremblements des autres membres du corps.
Les symptômes négatifs sont : une dégradation des aptitudes habituelles de l’individu, une « perte de fonctions normales ».
Symptômes Retrait social et dépression
L’énergie et l’intérêt habituellement associés aux interactions sociales n’existent plus
Apathie, absence de motivation, d’intérêt et d’énergie
Incapacité de passer à l’action
Ambivalence
Incapacité de prendre des décisions
Comportement de la personne
Passe son temps seul, ne recherche pas la compagnie d’autrui, semble ne pas tolérer la compagnie d’autrui, sentiments dépressifs (regret, angoisse, désespoir, impression d’impuissance, etc.)
Passe beaucoup de temps au lit, participe rarement à des activités, sentiment de vide intérieur
Change souvent d’idée, dit oui alors que la personne veut dire non puis regretter, dépense beaucoup de temps pour prendre des décisions minimes
Rôle de l’entourage lorsque le diagnostic est confirmé
L’annonce et le dévoilement du trouble de santé mentale peuvent prendre l’ensemble de la famille au dépourvu et la déstabiliser, ce qui est entièrement normal. Chaque membre peut avoir un deuil à vivre et tenter de trouver différentes solutions pour s’adapter à cette nouvelle réalité. C’est un processus naturel et nécessaire dont le rythme est à respecter. Généralement, il comporte trois grandes étapes : l’état de choc, la douleur et la réorganisation. Les étapes de ce processus ne se font pas l’une après l’autre, mais plutôt de manière circulaire, tout dépend de la famille.
Voici quelques pistes sur comment mieux accepter le diagnostic de votre proche et comment inclure des stratégies d’adaptation positives au quotidien.

Comportements à privilégier
- Faire preuve d’ouverture à de nouvelles idées, de respect, de patience ;
- Se donner le temps de s’informer et comprendre ;
- S’assurer que les informations concernant la maladie soient disponibles pour l’ensemble de la famille ;
- Prendre soin de soi, poursuivre ses activités et apprendre à reconnaître ses signes de stress et de fatigue ;
- Se respecter et fixer ses limites ;
- Gardez espoir.
Comportements à éviter
- Éviter le blâme ;
- Éviter d’adopter le rôle des spécialistes ;
- Éviter d’agir à la place de la personne ;
- Éviter de rester seul et de s’isoler ;
- Éviter d’avoir honte.
En tant que membre de l’entourage d’une personne vivant avec un trouble de santé mentale, il est important que vous soyez bien outillés pour faire face aux défis qui se présentent à vous, et prendre soin de vous se trouve tout en haut de la liste.
Vous avez le droit de penser à vous ! L’équipe de L’Apogée est là pour vous écouter et vous accompagner afin de trouver le bon équilibre et améliorer votre qualité de vie. N’hésitez pas à communiquer avec notre équipe pour en savoir davantage sur les services offerts par L’Apogée.